L’ancrage est une technique puissante de Programmation Neuro-Linguistique (PNL) que j’intègre dans mes séances d’hypno-relaxation pour améliorer et prolonger les états de relaxation, créer des états internes désirés. En utilisant des exemples pratiques et en me référant à la célèbre « Madeleine de Proust », je vais vous montrer comment j’utilise cet outil pour maximiser les bénéfices de mes séances.
La Madeleine de Proust : Un exemple d’ancrage naturel.
La « Madeleine de Proust » est un excellent exemple d’ancrage naturel. Dans « À la recherche du temps perdu », Marcel Proust décrit comment le goût d’une madeleine trempée dans du thé lui rappelle soudainement des souvenirs d’enfance et évoque des émotions profondes. Ce phénomène montre comment une simple sensation (le goût de la madeleine) peut être associée à des souvenirs et des émotions intenses, illustrant parfaitement le concept d’ancrage.
Étape 1 : Préparation de la séance
Lorsque je prépare mes séances d’hypno-relaxation, je veille à créer un environnement calme et confortable.
- Choisissez un environnement calme : Je m’assure d’être dans un endroit tranquille et confortable, sans distractions.
- Installez-vous confortablement : Je m’assieds ou m’allonge dans une position confortable et ferme les yeux pour favoriser la détente.
Étape 2 : Induction de l’hypnose
Pour entrer en état d’hypnose, j’utilise des techniques de respiration et de relaxation progressive.
- Respiration profonde : Je commence par respirer profondément. J’inspire par le nez en comptant jusqu’à cinq, je retiens mon souffle pendant quatre secondes, puis j’expire lentement par la bouche en comptant jusqu’à cinq également afin de favoriser la cohérence cardiaque.
- Détente progressive : Je détends chaque partie de mon corps, j’accompagne de mon regard intérieur chaque partie du corps qui se détend et se relâche.
- Utilisation de suggestions : J’emploie des suggestions verbales pour approfondir l’état d’hypnose, comme « Je me laisse porter par la vague du souffle et me détend de plus en plus »
Étape 3 : Créer l’ancrage
Pour créer un ancrage efficace, j’évoque un état émotionnel positif.
- Évoquer un état positif : Je me rappelle, un souvenir, un moment où j’ai ressenti une profonde relaxation ou un intense bien-être comme au contact d’un beau paysage ( voir mon audio article précédent ).Je revis ce moment en détail en ouvrant mes cinq sens ( VAGOG: visuel, auditif, gustatif,kinesthésique) en me sentant dans la scène et en me concentrant sur les sensations physiques et émotionnelles.
- Intensifier les sensations : Je demande à intensifier ces sensations positives. Par exemple, « Je sens la chaleur et le calme se répandre dans tout mon corps au contact de doux rayons de soleil et face à ce beau paysage ressourçant , régénérant »
Exemple d’ancrage avec un stimuli physique
- Stimulus physique : Je choisis un geste simple et distinct, comme toucher mon pouce avec mon index🤌, presser une partie de ma main✊, ou croiser les doigts🤞.
- Appliquer le stimulus : Lorsque l’état émotionnel positif est à son apogée, j’applique le stimulus choisi. Par exemple, « Maintenant, je presse doucement mon pouce contre mon index tout en ressentant pleinement cette sensation de calme ».
- Renforcer l’ancrage : Je répète cette association plusieurs fois pendant la séance. « À chaque pression de mon pouce contre mon index, je me sens de plus en plus calme et détendu ».
Exemple d’ancrage avec un stimuli verbal
- Stimulus verbal : Je choisis un mot ou une phrase que je peux dire mentalement ou à voix haute, comme « calme » ou « confiance ».
- Associer le stimulus : Lorsque l’état émotionnel positif est à son apogée, je répète le mot ou la phrase choisi. Par exemple, « Chaque fois que je dis ‘calme’, je ressens cette profonde relaxation m’envahir ».
Étape 4 : Utilisation de l’ancrage en situation réelle
Pour renforcer l’ancrage, je le pratique régulièrement et l’utilise dans des situations réelles.
- Répétition et pratique : J’utilise l’ancrage régulièrement en dehors des séances pour renforcer l’association.
- Tester l’ancrage : Je teste l’ancrage dans des situations réelles de stress ou de besoin de relaxation. Par exemple, « Lorsque je sens le stress monter, je presse mon pouce contre mon index et je me rappelle cette profonde relaxation ».
Conseils pour maximiser l’efficacité
- Pratique régulière : Plus l’ancrage est pratiqué, plus il devient puissant. Je m’assure de pratiquer régulièrement l’ancrage en dehors des séances d’hypno-relaxation.
- Personnalisation : J’adapte les suggestions et les visualisations à mes expériences et à mes préférences personnelles pour une efficacité maximale.
- Renforcement multisensoriel : J’utilise des éléments visuels, auditifs et kinesthésiques pour renforcer l’ancrage. Par exemple, j’associe des sons relaxants ( musique 432 hertz par ex) ou des images apaisantes à l’état émotionnel positif.
Conclusion
Intégrer l’ancrage en PNL dans mes séances d’hypno-relaxation ou d’hypnose me permet de créer des associations puissantes entre des états de relaxation profonds et des stimuli spécifiques. Cette technique, illustrée par l’exemple de la Madeleine de Proust, montre comment une simple sensation peut évoquer des souvenirs et des états émotionnels intenses. En suivant ces étapes et en pratiquant régulièrement, l’ancrage devient un outil précieux pour gérer le stress, créer des états internes désirés et améliorer mon bien-être général.